orla wren - butterfly wings make

goldmund - corduroy road

markus broesel - serif

faune - sommaire

william bazinski - melancholia

johann johannsson - viroulegu forsetar

stars of the lid - and their refinement of the decline

arovane - lilies

akira kosemura - it's on everything

circle - miljard

colleen - the golden morning breaks

daisuke miyatani - diario

deaf center - pale ravine

pan american - quiet city

the floating world - river of flowers

marco lucchi - some perfect curtains

midori hirano - lushrush

boards of canada - music has the right to children

susumu yokota - the boy and the tree

ryan teague - six preludes


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L'elegia in petèl


Dolce andare elegiando come va in elegia l'autunno,
raccogliersi per bene accogliere in oro radure,
computare il cumulo il sedimento delle catture
anche se da tanto prèdico e predico il mio digiuno.
E qui sto dalla parte del connesso anche se non godo
di alcun sodo o sistema:
il non svischiato, i quasi, dietro:
vengo buttato a ridosso di un formicolio
di dèi, di un brulichio di sacertà.
Là origini - Mai c'è stata origine.
Ma perché allora in finezza e albore tu situi
la non scrivibile e inevitata elegia in petèl?
"Mama e nona te dà ate e cuco e pepi e memela.
Bono ti, ca, co nona. Béi bumba bona. È fet foa e upi."
Nessuno si è qui soffermato - Anzi moltissimi.
Ma ogni presenza è così sua di sé
e questo spazio così oltrato oltrato ... (che)
"Nel quando |O saldamente costrutte Alpi
E il principe |Le "
appare anche lo spezzamento saltano le ossa arrotate:
ma non c'è il latte petèl, qui, non il patibolo,
mi ripeto, qui no; mai stata origine mai disiezione.
Non spezzo nulla se non spezzato ma sùbito riattato,
spezzo pochissimo e do imputazione - incollocabili -
a mimesi ironia pietà;
qui terrore: 'na ridotto alla sua più modica modalità.
Per quel tic-sì riattato, così verbo-Verbo,
faccio ponte e pontefice minimo su
me e altre minime faglie.
L'assenza degli dèi, sta scritto, ricamato, ci aiuterà
- non ci aiuterà -
tanto l'assenza non è assenza gli dèi non dèi
l'aiuto non è aiuto. E il silenzio sconoscente
pronto a tutto,
questo oltrato questo oltraggio, sempre, ugualmente
(poco riferibile) (restio ai riferimenti)
(anzi il restio, nella sua prontezza):
e il silenzio-spazio, provocatorio, eccolo in diffrazione,
si incupidisce frulla di storie storielle, vignette

di cui si stipa quel malnato splendore, mai nato,
trovate pitturanti, paroline-acce a fette e bocconi, pupi,
barzellette freddissime fischi negli orecchi
(vitamina A dosi alte per trattarli
ma non se sono somatismi di base psichica),
e lei silenzio-spazio
e lei allarga le gambe e mostra tutto;
vedo il tesissimo e libertino splendore
e il fascino e il risolino e il fatto brutto
e correre la polizia e - nel vacuum nell'inane
ma raggiante - il desiderio di denaro fresco si fa più ardente
di dominio fresco di ideologia fresca;
anzi vedo a braccetto Hölderlin e Tallémant des Réaux
sovrimpressione sovrimpressiono
ma pure
ma alla svelta
ma tutto fa brodo
(cerchiamo, bambini, di essere buoni
nel buon calore, le tue brune tettine,
il pretestuarsi per ogni movimento
in ogni momento,
calore non mai tardo nel capire
come credono "certe persone"
anzi astuto come uno di voi
quando imbroglia grilli erbe genitori,
sappiate scrivere ma non leggere, non importa,
iscrivetevi a, per, pretestuarvi all'istante)
ma: non è vero che tutto fa brodo,
ma: e rinascono i ma: ma
Scardanelli faccia la pagina per Tallémant des Réaux,
Scardanelli sia compilato con passi dell'Histoire d'O.

Ta bon ciatu? Ada ciòl e ùna e tée e mana papa.
Te bata cheto, te bata: e po mama e nana.

"Una volta ho interrogato la Musa"


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La beauté de François Cheng

François Cheng est un petit Monsieur modeste et avenant, tiré à quatre
épingles, et un grand homme. Mercredi soir, il a évoqué la beauté devant une
assemblée de bourgeoisie choisie. Il a eu du mal à écrire son dernier livre,
intitulé justement Cinq méditations sur la beauté (Albin Michel, 2006). Il
lui fallait des visages ; ce livre est donc né de conférences prononcées en
public, puis retravaillées par l'écriture. Pour lui, la beauté est
l'expression de la bonté, et l'on ne peut percevoir la bonté que par les
êtres. Pour en parler, il est nécessaire de les avoir devant les yeux.

A une inévitable question triviale de la salle, qui demandait quel était le
« truc » qui permettait de percevoir le beau dans l'agitation de la ville,
la misère des trottoirs et l'air renfrogné de la foule, il a eu cette
réponse : « Il est certain que, pour percevoir la beauté, il faut un travail
sur soi. La beauté ne vient pas d'elle-même comme un dû, il est nécessaire
de se mettre dans l'état d'esprit de la percevoir. » A question très
française, réponse très chinoise : tout ne vient pas d'en haut ou de l'Etat,
chacun doit y mettre du sien. « J'ai dit cela à mes étudiants, j'ai vu des
hochements de tête dubitatifs. Mais, un peu plus tard, certains m'ont dit
qu'ils avaient médité cette remarque au premier abord dérangeante. Et que,
désormais, ils regardaient les gens dans le métro autrement. » Comme quoi
pour sentir le « souffle » du monde, il faut faire « le vide » en soi,
c'est-à-dire, a précisé François Cheng « ne pas penser à rien, ne pas être
endormi, mais accueillir les choses et les êtres tels qu'ils surviennent. »
De même, il oppose au précepte soixante-huitard selon lequel « tous les
goûts sont dans la nature » ou « à chacun sa vérité », les critères de «
fausse beauté » qu'il définit par la séduction (publicité, propagande,
illusion). La vraie beauté semble désintéressée et gratuite, plus encore :
fondée sur la bonté. Le « beau geste » est une grâce, un don du principe de
vie. La beauté est partout, même dans les bidonvilles, elle n'est pas un
luxe mais est nécessaire à chacun, y compris aux plus démunis. Il y a de la
beauté dans le sourire d'un enfant ou dans le regard d'une mère. La beauté
est
désir et élan vers l'autre.

Et c'est alors que le physique d'une femme, l'épanouissement d'une fleur,
le coucher du soleil ou le ciel étoilé permettent, un instant, de se trouver
en accord avec le monde. La reconnaissance de la splendeur du monde nous
renvoie à notre propre unité intérieure. L'univers a beau être très vieux,
c'est pour chacun toujours « la première fois, l'unique fois ». « Nous ne
possédons pas la durée, mais nous vivons l'instant, qui est le vrai mode
d'être de la beauté. » Chaque moment qui passe ne revient jamais, chaque
être le perçoit de façon unique, à chaque fois nouvelle. La beauté ressentie
personnellement est donc dans l'instant, pas dans l'éternité platonicienne
ou monothéiste. Au mal doit être opposée la beauté car celle-ci n'est pas
l'inverse de la laideur mais une forme de bien et de vrai : ce qui justifie
de vivre. Cependant, poursuivant Platon contre le christianisme revu par
Paul, François Cheng croit que « la passion charnelle reste la plus haute
forme de quête spirituelle, elle est un aperçu d'éternité ». Car seules les
rencontres permettent de s'épanouir, « la vraie passion est une quête, pas
un emportement. »

François Cheng est né en Chine il y a 77 ans, l'âge limite pour lire encore
Tintin. Il a étudié à Chongqing avant de pouvoir venir en France en 1948,
grâce à l'Unesco. Il a étudié la littérature, a traversé une période
difficile d'emplois précaires avant d'enseigner à Langues O. « Lorsque je
suis arrivé, en 1949, âgé d'à peine vingt ans, je me suis inscrit à
l'Alliance française et j'ai étudié jusqu'au diplôme qui me permet
d'enseigner le français à l'étranger. Je suivais également, et avec la même
application, des cours à la Sorbonne. Et puis j'allais lire à la
Bibliothèque Sainte-Geneviève.
» Les Académiciens ont accueilli ce
calligraphe, peintre et poète en 2002 après un Grand Prix de la Francophonie
2001. Sa culture expatriée, son existence longtemps précaire, son
obstination au travail par amour des lettres, ont fait de lui cet homme
modeste et ce grand Monsieur qui nous parle ce soir. « Je suis prêt à
affirmer que c'est dans le langage que réside notre mystère », déclare-t-il,
« sur notre terre, seule l'écriture permet de tendre vers le tout de son
vivant ». Taoïste et platonicien, il allie les deux traditions en
autodidacte précis, intense et amoureux. « J'ai essayé d'opérer une symbiose
en moi-même en prenant la meilleure part des deux grandes cultures
auxquelles j'ai eu affaire. » Dialogue avec la peinture occidentale,
dialogue avec les écrivains et les penseurs. « En ce sens je suis un
passeur, je fais passer en moi-même ces grands courants, j'essaie de
réaliser cette symbiose qui obéit à une nécessité vitale, à une respiration
de mon être. »

Comme quoi immigration ne rime pas forcément avec aliénation, elle peut être
enrichissement à condition de faire un effort personnel. Non pour éradiquer
en soi sa culture ancienne, mais pour accueillir la culture nouvelle comme
un supplément d'âme, une ouverture à l'être. Dans ce quartier chic parisien,
en ce soir étrange, est passée comme l'aile d'un ange.

http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=10632





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http://www.myspace.com/ginahecht

 usa
http://www.myspace.com/faunetique

 f
http://www.myspace.com/manonuda

 i
http://www.myspace.com/chiekomori

 jap
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 i/jap
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 i
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 d
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http://www.myspace.com/cleokkk

 jap


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riscoperto con grande entusiasmo Bergson e il suo concetto di durata reale
che già tanto mi aveva preso al liceo (anche primo esame di filo alla
niversità)

(Rousseau, Schelling e Nietzsche gli altri preferiti)

mi ha riportato lì l'ki


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prob è l'età

ma certe canzoni m'hanno veramente toccato in quest'estate un po' pantanosa

parlo di Nico per es

esistono canzoni e canto più bello di quello di Nico in Desertshore?


Your winding winds stood so
All that is my own
Where land and water meet
Where on my soul I sit upon my bed
Your ways have led me to bleed

Every child will be able to weep
Every wise man spoke of him
Every keeper will be sleeper
And a guide to ways unsure

Your winding winds did sow
All that is my own
Where land and water meet
Where on my soul
I sit upon my bed
Your ways have led me to bleed

He who knows may pass on
The word unknown
And meet me on the desertshore
Meet me on the desertshore

Your winding winds did sow
All that is my own
Where land and water meet
Where on my soul
I sit upon my bed
Your ways have led me to bleed

He who knows may pass on
The word unknown
And meet me on the desertshore
Meet me on the desertshore
Meet me on the desertshore

Your winding winds stood so
All that is my own
Where land and water meet
Where on my soul
I sit upon my bed
Your ways have led me to bleed

He who knows may pass on the word I know
And meet me on the desertshore
Meet me on the desertshore

Your winding winds did sow
All that is my own
Where land and water meet
Where on my soul
I sit upon my bed
Your ways have led me to bleed


canta alla fine di quello splendido disco


c'è stato un periodo in cui essere artisti poteva anche avere un senso

l'ho pensato anche l'anno scorso per Syd Barrett


mentre ascoltavo Nico anche Nick Drake seguiva


You can take a road that takes you to the stars now
I can take a road that'll see me through
I can take a road that'll see me through
I can take a road that'll see me through.

You can say the sun is shining if you really want to
I can see the moon and it seems so clear
You can take the road that takes you to the stars now
I can take a road that'll see me through
I can take a road that'll see me through

e poi più tardi

Why leave me hanging on a star
When you deem me so high
When you deem me so high
When you deem me so high.

And why leave me sailing in a sea
When you hear me so clear
When you hear me so clear
When you hear me so clear.

And why leave me hanging on a star
When you deem me so high
When you deem me so high
When you deem me so high.


e poi ho preso un librino Adelphi di Lorca sul duende e m'è venuta voglia di
leggere qualcosa di Lorca che conosco poco

mi si apre la pagina su la "Danza da lua in Santiago"

¡Fita aquel branco galán,
olla seu transido corpo!

É a lúa que baila
na Quintana dos mortos.

Fita seu corpo transido
negro de somas e lobos.

Nai: a lúa está bailando
na Quintana dos mortos.

¿Quén fire potro de pedra
na mesma porta do sono?

¡É a lúa! ¡É a lúa
na Quintana dos mortos!

¿Quen fita meus grises vidros
cheos de nubens seus ollos?

¡É a lúa! ¡É a lúa
na Quintana dos mortos!

Déixame morrer no leito
soñando con froles dóuro.

Nai: a lúa está bailando
na Quintana dos mortos.

¡Ai filla, co ar do céo
vólvome branca de pronto!

Non é o ar, é a triste lúa
na Quintana dos mortos.

¿Quén brúa co-este xemido
dímenso boi melancónico?

¡Nai: É a lúa, a lúa
coronada de toxos,
que baila, e baila, e baila
na Quintana dos mortos


la conoscevo già, senza conoscerla, come una canzone di Carlos Nunez,
arrangiata da Hector Zazou e cantata - per me imperscrutabilmente - da
Jackson Browne (no dico, Jackson Browne... che canta in galiziano...)

Le voyage est à son apogée avec la Danza da Lua en Santiago, arrangé par
l'étonnant Hector ZAZOU, qui est sans doute le plus beau morceau de l'album.
Cet hommage à LORCA s'ouvre magistralement sur un chant de femme enregistré
dans les années 20, et laisse la place à la voix recueillie de Jackson
BROWNE accompagné de l'émouvant Chour andalou soufi de Tanger dirigé par
Omar METIOUI. Les notes de livret parlent d'elles-mêmes : " Fermez les yeux,
car nous voici à la Quintana des morts. Asseyez-vous comme LORCA, sur les
escaliers qui descendent à la Quintana des vivants (.) l'ancien style du
chant irlandais, le luth d'Omar qui transmigre en 'gaita', l'incroyable
chour soufi des fossoyeurs. ". Le travail des arrangements est si
remarquable, et pourtant si sobre et dépourvu d'artifices, qu'il nous
transporte bien vite dans un autre monde.



da lì salto a Tim Buckley, alla sua "Lorca" superinquietante

Let the sun sing in your smile
Let the wind hold your desire
Let your womans voice run through your veins
Let her be your blood don't feel ashamed

She's your home when no one wants you
She'll give you life when you're so tired
She'll ease your fears ah when you're a stranger
She's born to give faith to you
Oh, just to you

You're just a man on death's highways
It's life you owe you're here to praise it
If love flows your way then be a river
And when it dries just stand there and shiver

Oh, let the sun sing in your smile
Let the wind hold your desire
And let your womans voice run through your veins
Let her be your blood don't feel ashamed
It's her life you owe
I owe you love



e chiudo il cerchio con il pensiero che le due voci che ho amato di più sono
Nico e Tim Buckley

.............................



questa passione estiva per le lyrics and voices forse nasce in giugno con
una canzone di Bjork, "The dull flame of desire"



I love your eyes, my dear
their splendid, sparkling fire
when suddenly you raise them so
to cast a swift embracing glance

like lightning flashing in the sky
but there's a charm that is greater still:
when my love's eyes are lowered
when all is fired by passions kiss

and through the downcast lashes
I see the dull flame of desire


beh sì, se c'è una voce femminile che può stare alla pari (almeno qualche
volta) con quella di Nico è la voce di Bjork

la quale in myspace cita gli Eyeless in Gaza come amati

e forse la voce di Martyn Bates è l'unica che (almeno qualche volta) regge
il confronto con quella di Tim Buckley


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http://www.myspace.com/vanwissem


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beh sì se dovessi scegliere il mio strumento elettivo, esso sarebbe il
mellotron
http://www.mellotron.com/
che è da quando lo ascoltai nei king crimson ("lizard", "sailor's tale",
finale di "island"), o in claudio rocchi ("tutto quello che ho da dire") -
per poi arrivare ai capolavori di bruce palmer "the calm before the storm" o
di robert wyatt/matching mole "immediate curtain" (risentito anche
recentemente roba toghissima di beefheart col mellotron) - che sta lì a
dirmi "sono il tuo strumento! / i'm your device!", e mo' l'ho capito

in fondo è l'antesignano dei campionatori, ma c'ha quel suono acido e
celeste o dolcissimo flautato che proprio mi fa impazzire

solo costa un po' troppo, ma avendo il denaro necessario me ne farei fare
uno subito (bianco? nero? mah....) e me lo porterei sempre con me, anche se
non è proprio tascabile

Mark the mello(w)tron, folks!

http://www.mellotron.com/



....................................

e visto che è da quando ho 8 o 9 anni che compilo e formo gruppi reali e
non, vi figuro la mia attuale line-up (un po' reale un po' immaginaria)

io mellotron (...), giradischi a cinghia Lenco con variatore di velocità
(16/33/45/78 giri e intermedi), windowsmediaplayer(s), sonar sequencer,
mixer, piano verticale preparato, pseudoviolino, flauto di legno, shamisen

con

fiati (flauto contralto e basso / sax soprano e baritono / corno)
corde (koto / viola / banjo tenore)

field recordings, sonoro dei film
attrice, video e cerimonia del tè


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sto pensando a una versione per ensemble di thursday afternoon del buon eno

è davvero belliss e m'ha compagnato tutta l'estate nella nuova versione in
dvd che mi sono comprato

e visto che qualcuno
http://classicaldrone.blogspot.com/2007/02/just-plain-sound.html


prendendomi forse un po' troppo seriamente, mi affianca al lavoro fatto dai
bang on a can per music for airports,
bisogna proprio che (mi) dimostri di non essere in questo caso almeno quel
velleitario che a volte riesco decisamente a essere e intraprenda
l'intrapresa (primo gesto della orchestra eclettica e sincretista)

thursday afternoon tra l'altro è in un bel sol misolidio

ed è veramente iki!

.......................


Marco Lucchi - Some Perfect Curtains
Genre: Modern Composition, Ambient

Italian multi-media artist Marco Lucchi presents another work of quiet power
from Webbed Hand Records. Lazy melodies float in and out of this album of
gentle sounds. Some of the tracks, like "Link #1? and "Link #2? pack a bit
more of a beat but overall this is a gently swaying dreamscape. Like his
other works, Some Perfect Curtains was meant to be performed with media and
visual artists, but the music holds up fine on its own. "La Dedicace" is my
favorite track as it moves along gracefully like a ballet. The final track"
Gominal #2? is also interesting, a fragmented piano solo set amongst a thin
veil of sounds. Lucchi never fails to give us beautiful and interesting
music.

The album is available as separate tracks in 192kbps MP3. There is also a
full zip that includes four videos and a poem.

http://www.somnius.com/amn/2007/08/22/the-latest-from-free-albums-galore-2/




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sperando di farvi cosa gradita inauguro questa iniziativa

metto a disposizione per il download alcuni pezzi (non miei) che mi stanno
particolarmente a cuore e che mi fa piacere condividere


ho davvero una grande simpatia per il formato mp3

spero che non si tratti solo di stupida e cieca fiducia nella modernità

davvero mi sembra che questo formato leggero e impalpabile dia respiro alla
musica e le consegni nuove possibilità

probabilmente gliene toglie anche, ma a conti fatti mi sembra che i vantaggi
siano decisamente superiori agli svantaggi


comincio con questo brano di James Blackshaw
http://www.musichevirtuali.org/music/favs/james_blackshaw-02-running_to_the_ghost.mp3



si chiama "Running to the Ghost" dal suo ultimo lavoro "Cloud of Unknowing"

ora a parte che quando ci sono di mezzo le nuvole (o la marea) io ci sono
sempre, è davvero bello

l'arpeggio un po' irregolare della chitarra che c'è all'inizio si dispone
poi in un bellissimo e danzante 3/4 con glockenspiel e archi

e è davvero una danza dello spirito, gioiosa e dolcissima, no?


qui qualche info
http://www.ondarock.it/recensioni/2007_blackshaw.htm





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http://www.musichevirtuali.org/music/favs/MATCHING%20MOLE%20-%20Immediate%20Curtain.mp3



qui si va indietro di qualche anno... più di trenta....

è il pezzo finale del primo lp dei Matching Mole

si chiama "Immediate Curtain"

è un capolavoro

sono anni e anni che l'ascolto e quel minuto che va da 3'16" a 4'16" ancora
mi dà i brividi e mi commuove

è una fragile danza nel sul nulla

quintessenza di futuro e assoluta impermanenza, raggio verde

dolente do minore, emerge dall'informale

e a quel punto sembra accarezzarti

ma poi si inviluppa senza speranza

sipario

fine

oh


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New from Pathmusick-
path0x93

'Autumntronics'

featuring

Lopazz, Jürgen Frey, Elfish Echo, Celer, Alex Cortex, Night-Time Epitome,
8m2stereo, Bad Cop Bad Cop,

and Marco Lucchi, paying a tribute to Takeshi Kitano, Maurice Blanchot and
Tim Buckley - '(as riddled as) the tide'

http://pathmusick.hermetech.net/#path0x93

Please enjoy this free download-

Thanks for listening~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~


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the afternoon was very lazy

my body and my mind needed to relax

"i will surround you" by Stars of the Lid was a perfect choice

http://www.pitchforkmedia.com/article/record_review/22023-avec-laudenum



alpha waves in my brain

added some loops on my sequencer and turn on my proteus

a few notes

a very few notes, and a very quiet patch too

in another room there was my son with his girlfriend

(they were studying Aristotele and listening to Beethoven.... but gently and
very quietly)

after an hour and a half of this yoga listening my body and my brain needed
something more dancing (but not so much...)

choose Cantaloup

http://www.notsorelevant.com/2006-11-27/cantaloup-tonight-it-shows-aerotone-4/



played "you and the stars" with my tenor recorder

and "circus" with a Bb tin whistle and a melodica

evening came


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visitata (velocemente...) la mostra a Ferrara

per qto posso capire m'è sembrata curata bene anche se un po' gli
allestimenti di ste megamostre si assomigliano un po' tutti

certo il meglio è lo Schifanoia che è lì da sempre (beh sì insomma,
quasi...) anche se (sarà stata l'illuminaz) m'è sembrato più spento nei
colori di qllo che avevo in mente (o forse guardato recent solo le
riproduzioni che risultano più brillanti)

(ri?)preso anche il libro di Warburg (arte e astrologia) sugli affreschi



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http://myspacetv.com/index.cfm?fuseaction=vids.individual&videoid=21718251




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http://en.wikipedia.org/wiki/Indian_summer






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i started to play music when i was a child, when i was 8

i played drums, guitar and bass guitar in some "beat" groups (all my life
was and is dedicated in making groups, as a musician or as a teacher...)

we played Rolling Stones, Beatles, Them, Yardbirds, Animals, Who

but i also listened to classical music

my mother played accordion and piano, and she was (still is) very fond of
Chopin, my uncle played trombone

my father was (and still is) very fond of Beethoven and symphonic music

my brother was the pop one and he gave me music by Donovan, Vanilla Fudge,
Steppenwolf, Electric Prunes

so i grew up (and still i am) between classical and pop music

when i was a teen i began to listen to prog rock, to art rock, to
psycheledic rock, to kraut rock, to jazz rock, and to study oboe in
Conservatory

at the same time i started to play so many instruments (violin, cello,
mandolin, recorders, flute, keyboards, ethnic devices) and formed two groups

both were acoustic

the first one was "a la" Incredible String Band

we were four (like them)

2 boys, two girls (like them)

i composed the songs and the lyrics too

the second one "a la" Third Ear Band

we were three

i composed the songs

went on playing for a couple of years, and we made some college concerts

then we started to play electric, "a la" Amon Duul or Grateful Dead, it was
a sort of raga-rock and we became six

i was still the main composer (....)

after five years i stopped playing oboe in Conservatory and went to
University, Musicology

started to study classical composers, from Mahler to modern ones, and
minimalism and contemporary classical

started to make electroacustic experiments with tapes and electronics too

and began to work as a music teacher in secondary school

this was a very difficult moment

wanted to go further with playing and composing but wasn't able to find the
right path

i even joined two renaissance music groups in which i played recorders and
sang (...)

a very troubled period

but in 1986, when i i was thirty, the music i'm still playing and composing
came to me

't was a revelation, a mystic moment (some of this moment is in the iki)

'm still in that mood and i'm 51

called a friend, she played piano and sang, started to make some
arrangements of that music

and then we were four, a sax-flute player and a singer added

we made some concerts in Italy

in 1989 i sent a song to a contest for Radio3 (the classical broadcast in
Italy) and won

a musical magazine contacted me for a promotional release

and that was my first issue, it was 1991 and i was 35

we became six, an harpist replaced the pianist, a percussionist and a
bassoon player added

the same magazine promote me to a label and in 1992 i released my first cd
for a swiss indipendent label

this issue gained me some good concerts, i even opened some Michael Nyman
ones here in Italy

The Piano... 2/3 thousand peoples.... (brrrr)

in 1994 i founded a musical association, "Musiche Virtuali"

in 1995 the group collapsed (or was I?) and i began to play and to compose
as a single, as a free-lance composer

my way of composing became more conceptual (i graduated in Philosophy
too...) focusing on multimedia projects

i have to admit that none of these experiences was really professional ones

they payed me for concerts and cd's but i gained and gain money teaching
music

but they brought and bring and add quality and creativity to my life

since 1995 i released many cd's for a couple of indipendent italian labels
and made concerts

in 2004 formed O.E.S. (Orchestra Eclettica e Sincretista) that is a very
variable organic, from two to twelve


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http://netmuzyka.wordpress.com/2007/02/


To jeden kawalek. Opiera sie na frazie wydmuchanej na deciaku i generowanych
elektronicznie dzwiekach towarzyszacych, bardzo milych dla ucha i latwo
przyswajalnych. I bylby to calkiem zwykly long-ambient, gdyby nie to, ze ta
wydmuchana fraza gra, bagatela, godzine i pietnascie minut. Nooo, to nie
jest zwykly ambient! To majstersztyk powtarzania w kólko, z wieloma
wariacjami, ale w kólko i w kólko. Co jakis czas wybija sie dialogowy sampel
z filmu Blue Velvet [no kurcze! nie ogladalem! trzeba to nadrobic], aby
potem wszystko pieknie i gladko znowu sie w kóleczko powtórzylo.
Piecdziesiata trzecia minuta przynosi lekkie rozwianie rekurencji, nie na
dlugo jednak- po niespelna dziesieciu minutach znowu zaczyna towarzyszyc nam
znajoma fraza. Majstersztyk, powtarzam, majstersztyk powtarzalnosci!

Dear Marco, here's the rough translation :

"It is a single-piece track. It was build around a brass-blown phrase and
some accompanying electronic sounds, pleasing the ears and easily absorbed.
It could've been an ordinary long-ambient, if it was not for that blowing
part which lasts for one hour fifteen minutes. Yeees, it is by far not an
ordinary ambient! It is a masterpiece of repeating, with multiple
variations, over and over again. Every now and then we can hear a voice
sample from Blue Velvet [damn! I haven't seen that, must catch up!], but
then it loops and repeats itself nicely and smoothly like a merry-go-round.
The minute number 53 slightly fades away the recurring factor, not for long
though - within next ten minutes we can hear the familiar phrase back in
action... Masterpiece, I repeat, masterpiece of repetitiveness! The track
was composed and recorded in the home studio of Marco Lucchi, with his very
juvenile son Dario, blowing the french horn. According to Webbed Hand,
recording this piece took exactly as long as playing it back, which is
impressive. Isn't it?"

Jakub Oslak



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è ben vero che a una certa età il decadimento neuronale si fa sentire

la mente s'appoggia a se stessa

e si accarezza

e allora vuoi che sia il corso che ho appena tenuto presso la Università
Popolare
di Bomporto, vuoi le conversazioni elettroniche con il mio editore
di Cape Cod, ascolto molto progressive rock

nice, web, strawbs, mcdonald and giles, king crimson

genealogia dell'ascolto

.................

azrael
http://it.wikipedia.org/wiki/Azrael



.................

banana yoshimoto, emily dickinson, emily bronte, virginia astley, le mépris,
murasaki shikibu, fovea hex mi convincono molto

http://www.emilydickinson.it/index.html



................

http://www.dog-eared-records.com/Music/Giza08/



................

e poi di nuovo charles ives e i trascendentalisti americani, hawthorne e
melville sempre lì a suggerirmi l'infinito



................................................................................................................



growing old, mind decays

so here i am listening too much to progressive rock

nice, web, strawbs, mcdonald and giles, king crimson

as when i was a boy

.................

azrael
http://en.wikipedia.org/wiki/Azrael



.................

banana yoshimoto, emily dickinson, emily bronte, virginia astley, le mépris,
murasaki shikibu, fovea hex: i like very much indeed

................

http://www.dog-eared-records.com/Music/Giza08/



................

and then charles ives and the trascendentalists, hawthorne e melville,
always suggesting infiniteness to me


....................................................................................................................


bella e toccante la mostra delle foto di Franco Vaccari a Modena

difficile muovere insieme testa e cuore, ma lui me li ha mossi

http://www.comune.modena.it/galleria/2007/vaccari/index.html



in part questo

http://www.comune.modena.it/galleria/2007/vaccari/panaro.pdf



...................................................

e poi arriva Herzog a Torino ma chissà mai se c'arriverò

http://www.exibart.com/profilo/eventiV2.asp/idelemento/49627



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http://en.wikipedia.org/wiki/Sad_Eyed_Lady_of_the_Lowlands



With your mercury mouth in the missionary times,
And your eyes like smoke and your prayers like rhymes,
And your silver cross, and your voice like chimes,
Oh, who among them do they think could bury you?
With your pockets well protected at last,
And your streetcar visions which you place on the grass,
And your flesh like silk, and your face like glass,
Who among them do they think could carry you?
Sad-eyed lady of the lowlands,
Where the sad-eyed prophet says that no man comes,
My warehouse eyes, my arabian drums,
Should I leave them by your gate,
Or, sad-eyed lady, should I wait?

With your sheets like metal and your belt like lace,
And your deck of cards missing the jack and the ace,
And your basement clothes and your hollow face,
Who among them can think he could outguess you?
With your silhouette when the sunlight dims
Into your eyes where the moonlight swims,
And your match-book songs and your gypsy hymns,
Who among them would try to impress you?
Sad-eyed lady of the lowlands,
Where the sad-eyed prophet says that no man comes,
My warehouse eyes, my arabian drums,
Should I leave them by your gate,
Or, sad-eyed lady, should I wait?

The kings of tyrus with their convict list
Are waiting in line for their geranium kiss,
And you wouldnt know it would happen like this,
But who among them really wants just to kiss you?
With your childhood flames on your midnight rug,
And your spanish manners and your mothers drugs,
And your cowboy mouth and your curfew plugs,
Who among them do you think could resist you?
Sad-eyed lady of the lowlands,
Where the sad-eyed prophet says that no man comes,
My warehouse eyes, my arabian drums,
Should I leave them by your gate,
Or, sad-eyed lady, should I wait?

Oh, the farmers and the businessmen, they all did decide
To show you the dead angels that they used to hide.
But why did they pick you to sympathize with their side?
Oh, how could they ever mistake you?
They wished youd accepted the blame for the farm,
But with the sea at your feet and the phony false alarm,
And with the child of a hoodlum wrapped up in your arms,
How could they ever, ever persuade you?
Sad-eyed lady of the lowlands,
Where the sad-eyed prophet says that no man comes,
My warehouse eyes, my arabian drums,
Should I leave them by your gate,
Or, sad-eyed lady, should I wait?

With your sheet-metal memory of cannery row,
And your magazine-husband who one day just had to go,
And your gentleness now, which you just cant help but show,
Who among them do you think would employ you?
Now you stand with your thief, youre on his parole
With your holy medallion which your fingertips fold,
And your saintlike face and your ghostlike soul,
Oh, who among them do you think could destroy you
Sad-eyed lady of the lowlands,
Where the sad-eyed prophet says that no man comes,
My warehouse eyes, my arabian drums,
Should I leave them by your gate,
Or, sad-eyed lady, should I wait?

................................................................

il caro Benigni (e molti altri....) ci martellano con Dante

ma io credo che se dovessi scegliere il mio classico preferito sarebbe
Shakespeare

davvero impressionante come il suo modo di intendere il mondo sia così vivo
e attuale


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I love your eyes, my dear
Their splendid sparkling fire
When suddenly you raise them so
To cast a swift embracing glance
Like lightning flashing in the sky
But there's a charm that is greater still
When my love's eyes are lowered
When all is fired by passion's kiss
And through the downcast lashes
I see the dull flame of desire


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"Gli haiku saettano come smussate freccioline che ci vengono da un mondo
simile a quello di Alice, ma dotato di una sottile, intricata coerenza che
non è soltanto il rovescio dello specchio delle nostre coerenze. Sono
spiragli da cui filtra qualcosa di accecante e insieme di carezzevole, sono
cuspidi elastiche di qualcosa che deve restare sommerso, per noi (e forse
per tutti), ma che pure sentiamo necessariamente nostro. E allora per capire
ripieghiamo - almeno - su un "principio di essenzialità", sul tema del
risparmio verbale che crea alte tensioni aggregatrici, o addirittura sul
"fascino del frammento" come su riferimenti che senza dubbio si possono
identificare anche nello haiku, pur se hanno invece un preciso rapporto con
certi miti e costanti della cultura e della poesia occidentale tra tardo
Ottocento e primo Novecento
. (...) Ed è giusto che Basho, l'iniziatore più
autorevole, abbia voluto radicare lo haiku in un'idea semplice e "positiva"
della natura, che in esso si libera secondo l'alito peculiare di ogni
singola stagione, con i suoi brusii, colori, sensazioni tattili o auditive,
anima-letti araldici, fruttificazioni, cristallinità, umidori. Ma nella
natura c'è anche una mutezza insondabile. E se il fatto che la parola ricada
subito nel silenzio giova alla parola, l'apprezzamento delizioso e un po'
smarrito di un silenzio fondamentale, anche interno alla molecola dello
haiku, è reso possibile dalla rapidità della dispersione della parola. Gli
haiku hanno quasi l'aria di "scusarsi" dell'esserci, se l'essere! comporti
una qualche violenza sull'essere-puro e sul lettore-puro, se comporti una
seduzione troppo viscosa per darsi come eleganza, un giro logico che voglia
catturare, vincolare, piuttosto che aprirsi appena in sollecitante
enunciato, in ammiccante moto di palpebra". (Dalla Presentazione di Andrea
Zanzotto).


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http://www.musichevirtuali.org/music/favs/Colleen%20-%20[07]%2(0-%20Sea%20of%20Tranquillity.mp3



http://www.colleenplays.org/ -
http://www.ondarock.it/recensioni/2007_colleen.htm)

http://www.musichevirtuali.org/music/favs/goldmund%2007%2025%20thousand%20miles.mp3



(http://www.stylusmagazine.com/reviews/goldmund/corduroy-road.htm -
http://opuszine.com/music_reviews/review/goldmund_corduroy_road/)

http://www.musichevirtuali.org/music/favs/stars%20of%20the%20lid%2005%20i%20will%20surround%20you.mp3



(http://en.wikipedia.org/wiki/Stars_of_the_Lid -
http://www.sentireascoltare.com/CriticaMusicale/Monografie/SOTL.htm)

http://www.musichevirtuali.org/music/favs/jozef%20van%20wissem%2004%20the%20weeping%20virgin,%20trembling,%20kneels%20before%20the%20rising%20sun.m4a



(http://en.wikipedia.org/wiki/Jozef_van_Wissem -
http://blog.myspace.com/index.cfm?fuseaction=blog.view&friendID=76365046&blogID=234083881)

http://www.musichevirtuali.org/music/favs/circle%20-%20Parmalee.mp3



(http://www.boomkat.com/item.cfm?id=24863



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----- Original Message -----
From: "bifo" <istubalz@libero.it>
To: <rekombinant@liste.rekombinant.org>
Sent: Thursday, February 07, 2008 6:16 PM
Subject: [RK] (t)Errore e poesia


(t)ERRORE E POESIA

intervento alla conferenza Art and Immaterial Labour
London, tate Britain, January 19th 2008


Il secolo futurista

Nello stesso anno in cui Marinetti pubblicava il primo manifesto del
futurismo, il 1909, Henry Ford apriva a Detroit la sua prima fabbrica
meccanizzata. Iniziava il secolo che credette nel futuro.

Il manifesto affermava il valore estetico della macchina: la Macchina
Esterna
da non confondersi con la Macchina internalizzata e ricombinante
dell'epoca bio-info. La Macchina che il futurismo esaltava era l'oggetto
esterno, visibile nello spazio della città. Oggi la macchina è in noi. Non
più la Macchina Esterna ci ossessiona, ma l'info-macchina che si sta
intrecciando con il sistema nervoso sociale, la bio-macchina che
interagisce col divenire genetico dell'organismo umano.

Il manifesto futurista affermava il valore estetico della Velocità. Il mito
della velocità sorregge l'intero edificio immaginario della modernità, e
l'accelerazione gioca un ruolo centrale nella storia del capitale che è
storia dell'accelerazione del tempo operaio. La produttività, fattore della
crescita e dell'incremento di plusvalore relativo dipende dalla velocità
del gesto produttivo, e dall'intensificazione del suo ritmo.

Un secolo dopo la pubblicazione del Manifesto futurista la velocità si è
trasferita dal dominio delle macchine esterne al dominio dell'informazione.
Ciò vuol dire che la velocità si è internalizzata, si è fatta automatismo
psico-cognitivo. Nel secolo del futuro si è compiuta la colonizzazione
dello spazio planetario da parte della macchina veloce. Poi è cominciata la
colonizzazione della dimensione temporale, cioè del vissuto, della mente,
della percezione. E' allora cominciato il secolo senza futuro.

Si apre qui la questione del rapporto tra espansione illimitata del
ciberspazio e limiti del cibertempo: tempo mentale, attenzione sociale. Il
ciberspazio, punto di intersezione virtuale delle proiezioni generate da
innumerevoli emittenti, è illimitato e si espande continuamente. Il
cibertempo, ovvero la capacità di elaborazione mentale nel tempo, non è
affatto illimitato: i suoi limiti sono quelli della mente umana, limiti
organici, emozionali, culturali.

Sottoposta all'accelerazione infinita dell'info-stimolo la mente reagisce
nella forma del panico o nella forma della desensibilizzazione.

La sensibilità è la facoltà che rende possibile la comprensione empatica,
capacità di comprendere quel che non può essere detto in parole, capacità
di interpretazione del continuum non discretizzabile, dei segni non
verbali, del flusso empatico. Questa capacità, che permetteva alla razza
umana di comprendere messaggi ambigui nel contesto della relazione, sta
probabilmente scomparendo. Si sta formando probabilmente una generazione
di umani che non possiedono più la competenza sensibile, cioè l'abilità di
comprendere empaticamente l'altro, di decodificare segnali non codificati
secondo un codice di tipo binario.


deregulation

La violazione delle regole è il compito che si prefiggono il futurismo e
l'avanguardia in generale.
Dereglement è l'eredità che Rimbaud consegna alla sperimentazione
novecentesca.
Deregulation è anche la parola d'ordine dell'iper-capitalismo tardo-moderno
che preparò la formazione del Semiocapitale.
Dopo avere usato la forma dello Stato per imporre il suo dominio sulla
società, nell'epoca totalitaria della macchina Esterna e della Velocità
meccanica, il capitalismo decise di sbarazzarsi della mediazione statale,
quando le tecniche ricombinanti e la velocità assoluta dell'elettronica gli
permisero di interiorizzare il controllo.
Nella forma classica del capitalismo industriale le oscillazioni dei
prezzi, dei salari, del profitto si fondavano sul rapporto tra tempo di
lavoro socialmente necessario e determinazione del valore. Con
l'introduzione delle tecnologie microelettroniche e la conseguente
mentalizzazione del lavoro produttivo, i rapporti tra le diverse grandezze
e le diverse forze produttive entrarono in un regime di indeterminazione.
La deregulation lanciata da Thatcher e Reagan registrava la fine della
regola del valore, e ne faceva una politica economica.

Nel suo libro più importante (L'échange symbolique et la mort Gallimard,
Paris 1976) Jean Baudrillard intuisce le linee generali dell'evoluzione di
fine millennio.
"Il principio di realtà ha coinciso con uno stadio determinato della legge
del valore. Oggi tutto il sistema precipita nell'indeterminazione, tutta la
realtà assorbita dall'iperrealtà del codice della
simulazione."(Baudrillard, pag 12).
Tutto il sistema precipita nell'indeterminazione dato che non è più
garantita la corrispondenza tra un segno e un referente, tra una
simulazione e un evento, tra il valore e il tempo di lavoro. Ma non è
questo anche il programma dell'avanguardia? Non è forse la rottura del
rapporto tra il segno e il referente il programma dell'arte sperimentale?
Con ciò non intendo certo accusare l'avanguardia di aver provocato la
deregulation economica liberista. Voglio dire che l'utopia anarchica
dell'avanguardia si realizza e si rovescia nel suo contrario quando la
società internalizza la regola e il capitale può rinunciare alla regola
giuridica, alla razionalità politica, per lasciarsi andare all'apparente
anarchia degli automatismi internalizzati che in realtà è la forma più
rigida di totalitarismo.
Quando la disciplina industriale si dissolve, gli individui si trovano in
una condizione di apparente libertà. Nessuna legge li obbliga a subire
obblighi e dipendenza. Gli obblighi sono introiettati, e il controllo
sociale si esercita attraverso la volontaria ma inevitabile sottomissione a
una catena di automatismi.

Entro il regime di aleatorietà dei valori fluttuanti la precarietà diviene
forma generale del rapporto sociale, agendo nelle profondità della
composizione sociale, sulle forme psichiche, relazionali, linguistiche
della nuova generazione che si affaccia sul mercato del lavoro. La
precarietà non è un elemento particolare della relazione produttiva ma il
cuore nero del processo di produzione. Un flusso continuo di info-lavoro
frattalizzato e ricombinante circola nella rete globale come fattore di
valorizzazione universale, ma il suo valore non è determinabile.
Connettività e precarietà sono le due facce della stessa medaglia. Il
flusso di semioproduzione cattura e connette frammenti cellulari di tempo
de-personalizzato. Il capitale compra frattali di tempo umano, e li
ricombina nella rete. Dal punto di vista della valorizzazione di capitale
il flusso è continuo, e trova la sua unità nell'oggetto prodotto, ma dal
punto di vista dei lavoratori cognitivi la prestazione di lavoro ha
carattere frammentario: frattali di tempo, cellule pulsanti di lavoro si
accendono e si spengono nel grande quadro di controllo della produzione
globale.
L'erogazione di tempo-lavoro può così essere scollegata dalla persona
fisica e giuridica del lavoratore. Il tempo di lavoro sociale diventa un
oceano di cellule valorizzanti che possono essere convocate e ricombinate
secondo le esigenze del capitale.


attivismo

Torniamo al Manifesto futurista. La guerra e il disprezzo della donna sono
elementi essenziali della cultura della mobilitazione, che accompagna tutta
la parabola delle avanguardie storiche. Il compito che il futurismo si
propone è proprio questo: mobilitare le energie sociali per accelerare la
produttività della macchina sociale.
L'arte alimenta il discorso pubblicitario e il discorso pubblicitario
alimenta la mobilitazione.
Quando il capitalismo industriale tracima nella forma nuova del
Semiocapitalismo prima di tutto mobilita le energie psichiche della società
per piegarle allo slancio competitivo e alla produttività cognitaria. La
new economy degli anni Novanta fu essenzialmente prozac-economy,
neuro-mobilitazione, creatività obbligatoria.

Paul Virilio ha scritto libri importanti per mostrare il legame tra guerra
e velocità: nelle forme moderne del dominio è implicita l'imposizione della
guerra a tutta la vita sociale, proprio perché la competizione economica è
guerra, e il terreno comune alla guerra e all'economia è quello della
velocità.
"All efforts to render politics aesthetic culminate in one thing:
war"scrive Benjamin.

L'estetizzazione della vita è un aspetto della mobilitazione delle energie
sociali. L'estetizzazione della guerra è funzionale alla sottomissione
della vita quotidiana al dominio della storia. La guerra obbliga le masse
del pianeta a divenire parte del processo di Autorealizzazione dello
Spirito hegeliano, o forse più realisticamente, a divenire parte
dell'accumulazione capitalistica globale. Catturata dalla dinamica della
guerra, la vita quotidiana è pronta per subire il dominio illimitato della
merce.

Non c'è differenza tra il fascismo il comunismo e la democrazia, da questo
punto di vista: l'arte funziona come fattore di estetizzazione e di
mobilitazione della vita quotidiana. La mobilitazione totale è il terrore.
Il terrore è la condizione ideale per la piena realizzazione del disegno
capitalista di mobilitazione dell'energia psichica. La relazione
(strettissima) tra futurismo e advertising è parte integrante di questo
processo.

Il libro di Gerald Raunig dedicato al rapporto tra arte di avanguardia e
attivismo (Art and Revolution, Semiotexte, 2007) è utile come descrizione
fenomenologica del rapporto tra arte e mobilitazione politica nel corso del
secolo ventesimo, ma non coglie assolutamente la specificità del momento
attuale, che consiste nella crisi e nell'esaurimento di ogni attivismo.
La parola attivismo è di grande attualità da quando il movimento
antiglobalista ha qualificato come attivismo la sua comunicazione politica
e il collegamento di arte e azione comunicativa. Ma questa definizione è
segno del suo passatismo, è segno della sua incapacità di liberarsi dal
frame concettuale che il secolo ventesimo ha lasciato in eredità.
Non dovremmo forse liberarci della smania attivistica che ha animato il
ventesimo secolo fino alla catastrofe della guerra? Non dovremmo forse
liberarci del tentativo cento volte ripetuto e cento volte fallito di agire
per la liberazione delle energie umane dal dominio del capitale? Non è
forse solo nel ritrarsi, nell'inattività, nel silenzio, nel sabotaggio
passivo il cammino dell'autonomia del sociale dalla mobilitazione economica
e militare?


la depressione di lenin

Credo che ci sia un rapporto profondo tra la pulsione attivistica, e la
depressione del maschio tardomoderno. Questo rapporto emerge
particolarmente nelle manifestazioni volontariste e soggettiviste che il
leninismo ha organizzato.
Dal punto di vista della storia del movimento operaio novecentesco, dal
punto di vista dell'autonomia strategica della società dal capitale, sono
convinto che il ventesimo secolo sarebbe stato un secolo migliore se Lenin
non fosse esistito.
La visione leniniana interpreta una corrente profonda della psichismo
maschile moderno. Il narcisismo maschile si scontra con la potenza infinita
del Capitale e ne esce frastornato, umiliato, depresso. La depressione di
Lenin mi pare un tema centrale per comprendere il ruolo che il suo pensiero
ha potuto svolgere nella formazione della politica tardo-moderna.
Ho letto Lenin, (1998, Fayard, Paris), la biografia scritta da Hélène
Carrère D'Encausse, una studiosa di origine georgiana autrice fra l'altro
del libro L'empire en miettes che a metà degli anni '80 anticipò il
collasso dell'impero sovietico attribuendone la causa all'insorgenza
integralista islamica. Quel che mi ha interessato nel libro di Hélène
Carrère D'Encausse non è tanto la storia dell'azione politica di Lenin, ma
la vita personale, il fragile equilibrio psichico, il rapporto affettuoso e
intellettuale con le donne della sua vita: la madre, la sorella, e la
Krupskaia
, la compagna e moglie che si occupava di lui nei momenti di crisi
psichica acuta. E infine Ines Armand, il perturbante, uneimlich, l'amante
che Lenin decide di neutralizzare, rimuovere, come la musica, a quanto si
dice.
Il quadro psichico descritto nel libro è di tipo depressivo, e le crisi
depressive più acute coincidono con le svolte politiche decisive impresse
da Lenin al movimento rivoluzionario.

Dice Carrère D'Encausse:
"Lenin metteva in tutto ciò che faceva una tenacia e una concentrazione
assolutamente eccezionale: questa costanza in ogni sforzo che giudicava
necessario gli conferiva una grande superiorità su coloro che lo
circondavano, a più riprese questa caratteristica del suo carattere ebbe
però anche degli effetti nefasti
. Gli sforzi troppo intensi lo spossavano,
logorando un sistema nervoso senza dubbio fragile. La prima crisi risale al
1902." (ed it. pag. 78)
Sono gli anni della svolta bolscevica, gli anni del Che fare?.

La Krupskaia ha un ruolo essenziale nelle crisi del compagno: interviene
per filtrare i suoi rapporti con il resto del mondo, per provvedere alle
terapie, all'isolamento, alla clinica svizzera o finlandese. Dalla crisi
nel 1902 Lenin esce scrivendo il Che Fare?, e impegnandosi nella
costruzione di un "nucleo d'acciaio", un blocco di volontà capace di
rompere l'anello debole della catena.
La seconda crisi giunge nel 1914, quando matura la rottura dalla Seconda
internazionale, e lo scisma dei comunisti. La terza crisi, facile
immaginarlo, avviene nella primavera del 1917. La Krupskaia trova un
rifugio sicuro in Finlandia. Lì nascono le Tesi di aprile, lì nasce la
decisione di imporre la volontà sull'intelligenza, di imporre una rottura
che non rispetta la dinamica profonda della lotta di classe, ma le
sovrappone un disegno esterno. Perché l'intelligenza è depressiva, e la
volontà è la sola cura che permetta di ignorare l'abisso. Ignorare, non
togliere. L'abisso rimane, e gli anni successivi lo scoperchiano, e il
secolo si inabissa.

Non intendo discutere qui la qualità politica delle scelte fondamentali
compiute da Lenin. Mi interessa segnalare un rapporto tra il volontarismo
bolscevico e l'incapacità maschile di accettare la depressione, di
elaborare la depressione dall'interno. Qui sta la radice del volontarismo
soggettivista rivoluzionario che ha prodotto lo scacco dell'autonomia
sociale nel corso del Novecento. Le scelte intellettuali del leninismo
sono state così potenti perché hanno saputo interpretare l'ossessione
volontaristica del maschio di fronte alla depressione.


next wave

All'inizio del ventunesimo secolo la lunga storia dell'avanguardia
artistica si conclude. Cominciata con il Gesamtkunstwerk wagneriano
continuata con il grido dadaista "Abolire l'arte abolire la vita quotidiana
abolire la separazione tra l'arte e la vita quotidiana", la storia
dell'avanguardia culmina e si esaurisce con il gesto del 9/11. Stockhausen
ebbe il coraggio di dichiararlo ma in molti lo pensammo: il suicidio
terrorizzante è l'opera darte totale del secolo senza futuro.

La fusione dell'arte e della vita (o della morte, che differenza fa) è
perfettamente visibile in quella forma di azione che possiamo definire come
suicidio terrorizzante. Pensiamo a Pekka Auvinen, il giovanotto finlandese
che si è presentato in una classe della sua scuola imbracciando una
mitraglietta con cui ha ucciso otto persone tra cui se stesso. Indossava
una maglietta con su scritto Humanity is overrated. Come possiamo negare
che nel suo gesto ci fossero molte caratteristiche dell'azione comunicativa
a carattere artistico?

Intendiamoci bene, io non sto invitando i giovani lettori di questo saggio
a recarsi in un luogo affollato con una cintura esplosiva. Sto cercando di
dire: attenzione, un'onda gigantesca di disperazione può trasformarsi
prossimamente in un'epidemia suicidarla che farà della prima generazione
connettiva una bomba psichica devastante.
Non credo che si possa spiegare l'onda suicidarla in termini di moralità,
di valori familiari e tutta la roba molliccia con cui il pensiero
conservatore cerca di raccontarci il naufragio etico prodotto dal
capitalismo. Se vogliamo capire il naufragio etico contemporaneo dobbiamo
ragionare sulle trasformazioni dell'attività e del lavoro, sulla
sussunzione del tempo mentale nella sfera competitiva della produttività.
Dobbiamo comprendere la mutazione del sistema cognitivo e psico-sociale.

L'aspetto essenziale di questa mutazione è il passaggio dalla mente
congiuntiva alla mente connettiva. La congiunzione è contatto tra corpi che
creano le regole della relazione mentre la vivono. Connessione è
interfacciamento di entità compatibili le cui regole di funzionamento e
relazione sono iscritte nel codice. La congiunzione è contatto tra corpi
pelosi, imperfetti, che scambiano segni ambigui incrostati di materia
fonica visuale ed emotiva, mentre la connessione richiede corpi glabri,
perfettamente lisci e perciò penetrabili da flussi di informazione depurata
da ogni imperfezione.
Il passaggio dalla concatenazione congiuntiva alla concatenazione
connettiva comporta una crisi della trasmissione dell'eredità culturale e
politica del ventesimo secolo alle generazioni che si formano in un
ambiente tecnologico e comunicativo completamente mutato.
Non si tratta di un conflitto intergenerazionale come ne abbiamo conosciuti
nei decenni passati. Si tratta dell'intraducibilità dei segni emessi
dall'organismo di tipo congiuntivo per un organismo che è formattato
secondo un principio di tipo connettivo. Nell'esperienza didattica come in
quella politica le ultime generazioni umane cominciano oggi a rendersi
conto della impossibilità di trasmettere valori etici o politici alla prima
generazione connettiva. Questa impossibilità non è dovuta a motivazioni
ideologiche. Molti giovani aderiscono ideologicamente ai valori politici
della democrazia o della ribellione, o dell'autonomia, ma sembrano incapaci
di creare esperienze collettive che durino nel tempo.

Perché la trasmissione culturale possa verificarsi occorre trovare il
linguaggio che traduca le forme della cultura moderna, alfabetica, critica,
nelle forme delle generazioni post-alfabetiche. Vi è un problema di formati
cognitivi, non solo di contenuti discorsivi o di configurazioni
immaginarie.
Qui la politica incontra la sua difficoltà più grande, forse insormontabile.
La crisi della sinistra, manifesta nell'arretramento elettorale e culturale
delle forze organizzate del movimento operaio e progressista, non è che
l'epifenomeno di una crisi molto più profonda: la crisi della trasmissione
culturale nel passaggio dalle generazioni alfabetico-critiche alle
generazioni post-alfa, configurazionali e simultanee.

La difficoltà della trasmissione culturale non consiste nella difficoltà di
trasmettere dei contenuti ideologici o politici, ma consiste nella
difficoltà di mettere in comunicazione menti che funzionano secondo formati
differenti, incompatibili.
La prima e più indispensabile operazione da compiere è quella di
comprendere il mutamento di formato della mente connettiva. La prima
generazione che ha imparato più parole da una macchina che dalla mamma è
oggi sulla scena. Quali sono i caratteri essenziali della sua formazione?
Quale il suo orizzonte di coscienza possibile, quali le forme della sua
singolarizzazione?


l'errore

Un gruppo di video-attivisti di Buenos Aires ha scoperto che solo l'errore
può portarci fuori dalla logica speculare del Terrore. Solo l'errore ci
salva.
Stavano preparando una video-azione sul terrorismo.
Un ragazzo scrisse col suo computer quella parola.
Ma per errore la tastiera non scrisse la T, e sullo schermo comparve la
parola

Errorismo.

Allibito per la bellezza del suo errore, l'art-tivista di Buenos Aires
digitò in Google la parola terrorismo e Google gli rispose: "Non esiste".
L'errore non esiste ancora, lo stiamo cercando, stiamo lavorando alla
creazione di un errore capace di portarci fuori di qua.

Nacque allora l'internazionale errorista, che si propone di diffondere
l'errore come linea di fuga, come ultima possibilità di vita umana sul
pianeta terra.

31 gennaio 2008


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Applaudì a tentoni al
semaforo di giallocromo
e col favore della tenebra
di sera per strada sulla via
sempre verso fuori la capitale

Riconobbe che colpevolezza se
Compì di fronte il meriggio
di fianco diversamente che
davanti davvero chiaro
preso di per se stesso sia
guardando bene

Suonò facile la melodica
ma Sinfonò come soprammai
convocando serenissima c'era
prima poi Sparì nel fuoco
e tornando dal fuoco Disse

Credette di non sembrare
com'è fatto apparire quelle cose che
piaceva anche senza
completare e balbuziare
semmai lontanamente sempre
potendo cinque sei passi

Stette non più avanti
sempre avanti a tutte l'ore
il mondo come oggi come adesso
non è più come dici bene
o certamente compensato

Mosse sempre solamente
come quando fuori piove
c'era vento come forse il
sottosopra non è buio
però ombra c'è se c'è



(1979)


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